L'écriture, une thérapie
- Élyséa Raven

- 23 sept. 2018
- 2 min de lecture
L’écriture est très souvent un excellent moyen pour mettre ses rêves, ses pensées et ses idées à plat. Que ce soit pour conter une histoire ou consigner ses journées.
J’ai commencé l’écriture jeune. J’étais une enfant assez solitaire avec une certaine imagination. Les autres ne jouaient que très peu avec moi et j’ai vite eu la sensation d’être isolée (sensation toujours d’actualité aujourd’hui, mais je crois que c’est pour une question d’habitude). Après avoir découvert le plaisir de la lecture grâce à Twilight, j’ai voulu moi aussi écrire ma propre histoire. D’abord pour moi, en secret, seule, et bien plus tard, je me suis décidée à publier sur wattpad.
C’est d’abord vers l’âge de 10 ans que j’ai commencé par des petits poèmes reflétant mes pensées, ainsi que des chansons, plus vers le collège. Dans cette période assez décisive finalement, c’est là que je me suis rendu compte de l’importance que l’écriture prenait dans ma vie. Et moi qui n’était pas particulièrement friande des cours, je me découvrais une véritable passion pour l’expression écrite, et mes professeurs de français (et d’anglais aussi), sur la période du collège puis du lycée, me l’ont aussi fait savoir que j’avais beaucoup d’imagination et qu’il fallait continuer à écrire. Mais c’est également là que j’étais le plus seule, bien qu’ayant quelques amies. J’avais l’impression d’être la roue de secours. Je n’avais pas les mêmes loisirs, les mêmes occupations, je ne sais pas… Je n’arrivais pas vraiment à m’intégrer pleinement dans un groupe, j’étais la copine discrète qui ne se fait pas remarquer, qui se fait oublier. À tel point que l’on m’ignorait souvent quand je voulais parler. Alors de plus en plus, je me suis réfugiée dans l’écriture, jusqu’à profiter des pénibles heures de cours pour écrire quelques lignes de plus. J’avais besoin d’écrire tout ce qui me passait par la tête, besoin de mettre sur papier mes émotions et faire grandir un univers rien qu’à moi pour oublier la réalité.
La réalité et la fiction ont fini par se confondre, je mettais du fantastique dans mes journées en écrivant, et quand j’écrivais, j’y mêlais un peu de ma vie réelle.
Ainsi, vers 12/13 ans est né le projet de ma vie, (aujourd’hui nommé Aetheria) le roman qui me tient le plus à cœur, celui que j’aime et déteste à la fois.
L’écriture est une thérapie pour moi, mais c’est aussi mon moyen de respirer, mon oxygène. Mon crayon est resté mon plus fidèle allié durant ces années difficiles ou j’avais besoin plus qu’envie de fuir le monde. Cette manie de tout écrire, c’est peut-être aussi un trouble obsessionnel (mais je le vis très bien !) et besoin maladif d’organisation parce que mon cerveau ne s’éteint jamais. L’écriture permet aussi de m’apaiser justement, pour évacuer tous les nœuds qu’il y a dans ma tête, faire le vide pour y mettre de nouvelles pensées.
Aujourd’hui j’ai 20 ans, terminé l’écriture d’un roman qui sera bientôt édité chez Something Else Edition, deux romans en réécriture, quelques autres en cours d’écriture, d’autres à venir…
Aujourd’hui j’ai 20 ans, et l’écriture a pris une place dans ma vie que je n’aurais pas imaginé plus tôt. Et c’est ce qui me rend heureuse.





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