Il y aura d’autres appels à textes...

A l'heure où j'écris ce post pour Instagram, nous sommes en septembre, et c’est la rentrée. A l'heure où je le publie sur le blog, nous sommes en janvier, mais il est aussi d'actualité en cette période, car beaucoup de maisons d'éditions rouvrent leurs appels à textes.

C’est durant cette période que beaucoup de maisons d’édition ouvrent leurs soumissions de manuscrits, parfois sur des délais très courts (une, deux semaines). Il faut être vif.ve pour peaufiner son roman, formater chaque copie selon les exigences de chaque éditeur et déposer les dossiers à temps.

Cela peut être une période très stressante pour nous, auteur.ices. On reprend le travail, les études, on a mille chose à penser et on a du stress supplémentaire à gérer ! “Est-ce que mon roman sera prêt à temps ?” “Il faut absolument que je l’envoie à telle ME avant telle date, tant pis si le manuscrit n’est pas terminé !”

STOP !

Respire.

Je sais que l’occasion se présente, et l’adage dit qu’il faut la saisir, cette occasion. Mais pense à ton roman. Est-ce vraiment le bon moment ? Est-ce que tu souhaites malgré tout l’envoyer à la conquête de l’édition, alors que tu n’as pas achevé cette réécriture ? Qu’il y a toujours cette grosse incohérence ?

Pose-toi cinq minutes pour y réfléchir. Si tu estimes que le travail n’est pas terminé, accorde-toi le temps nécessaire ! L’occasion est belle, oui. Mais le timing ? Définitivement pas bon. Ton roman mérite que l’on prenne le temps pour lui. Pourquoi ? Pour augmenter tes chances de séduire la maison d’édition, pour rendre l’expérience de lecture du comité encore meilleure ! Tu sais, je suis toujours sur la réécriture (très longue) du 1er tome d’Aethera, ma grosse fantasy de 175 000 mots. Et ces appels à textes, je les regarde passer jour après jour...

Je ne vais pas te mentir, j’y ai pensé. J’y ai pensé, d’envoyer cette version inachevée. Et je me suis retenue. Pourquoi ? Parce que ça ne rendrait pas service à mon roman, que je préfère prendre le temps pour lui, lui donner la plus belle forme possible, pour lui donner une meilleure chance de convaincre les comités de lecture. J’ai fait cette erreur, une fois. Et j’ai regretté 1 000 fois d’avoir envoyé un roman qui n’était pas abouti, d’avoir publié un texte pour une question d’occasion, alors que la qualité n’était pas au rendez-vous, que ce roman était bâclé. Aujourd’hui, cette erreur fait partie de mes plus grands regrets d’autrice !

Le 1er tome de ma trilogie n’est pas prêt. La réécriture est peut-être laborieuse, mais elle me pousse dans mes retranchements. Et je sens que ce travail paye ! Alors oui, ce ne sera pas pour cet automne, ni cet hiver. Et ce n’est pas grave ! Parce que quand “La légende d’Orié” sera prêt, je le serai aussi. Et je sais que j’aurai donné le meilleur de moi-même. Rappelle-toi ceci : il y aura d’autres occasions. Il y aura d’autres appels à textes !

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Tu as besoin d'un accompagnement professionnel pour ton roman ? Je suis éditrice et correctrice diplômée ! Je propose un service d'alpha/bêta-lecture, de corrections, de mise en page et de relecture de synopsis et de 4ème de couverture. Mon travail, c'est, avec mon expertise et ma bienveillance, relever les points forts et les points de ton roman ! J'annote entièrement ton texte et je rédige une fiche de lecture détaillée avec mes remarques, ce que tu peux faire pour t'améliorer, en m'appuyant sur des exemples concrets.

Toutes les informations ici : https://elysear.wixsite.com/autrice-editrice